C’est ce que rappelait Agnès Pannier-Runacher (qui fut ministre déléguée à l’Industrie entre 2020 et 2022) dans un rapport de 2020. Ce chiffre n’a pas évolué depuis 10 ans. Ces 30 % de femmes travaillent par ailleurs rarement à des postes de conception et de production.
C’est en tout cas le chiffre avancé par Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie, en réponse à une question d’actualité au gouvernement en juillet 2022.
La situation ne date pas de la crise sanitaire et concerne aussi bien les PME que les grands groupes, pour qui le manque à gagner est patent (67 % d’entre eux indiquent avoir des difficultés à recruter).
Pourquoi faire le lien entre pénurie de main d’oeuvre et faible féminisation de la main d’oeuvre dans les secteurs industriels ? Parce que chez L·égal·e nous faisons un pari : la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est tout aussi essentielle pour la société française que pour la compétitivité des entreprises. Toutes les études le confirment : des milieux de travail moins sexistes et discriminants, ce sont des milieux de travails qui attirent et conservent plus facilement les publics jeunes et féminins.
Vous êtes probalement d’accord : le sexisme, c’est mal. Mais mesurez-vous pour autant pleinement l’ampleur de la réalité en matière de violences sexistes et sexuelles sur le lieu de travail ? Nous avons réunis quelques chiffres pour compléter votre vision de la situation :
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